La question de la pollution numérique est aujourd’hui un sujet d’actualité en France et partout dans le monde. L’utilisation du matériel informatique et des nouvelles technologies fait désormais partie intégrante de la vie quotidienne des Français, tant dans leur sphère professionnelle que personnelle.
Cependant, même si elle est moins visible, la pollution numérique causée par ces pratiques est bien réelle.
Qu'est-ce que la pollution numérique ?
Selon Greenpeace, les effets négatifs de l’industrie informatique sur l’environnement sont qualifiés de « pollution numérique ». Il s’agit principalement des émissions de CO² provenant des technologies de l’information et de la communication. Cependant, elle peut également se manifester sous d’autres formes.
En effet, le terme de pollution numérique englobe également les contaminations chimiques, notamment celles causées par les métaux lourds tels que le lithium. Il s’agit également de gérer les déchets électroniques, y compris ceux qui ne sont pas recyclables, et de s’attaquer à l’impact de la production d’équipements informatiques sur la biodiversité. Alors que nous dépendons de plus en plus de la numérisation, le coût de l’énergie augmente de manière significative. Les centres de données qui stockent les informations et permettent l’accès à internet consomment énormément d’électricité. L’empreinte carbone du numérique ne cesse de s’approfondir.
Promouvoir la sobriété numérique pour agir contre la pollution numérique
Wikipedia définit comme suit la sobriété numérique « La sobriété numérique est une démarche qui vise à réduire l’impact environnemental du numérique en limitant ses usages, et constitue l’un des aspects de l’informatique durable. L’expression « sobriété numérique » a été définie en 2008 par l’association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ».
Pratiquer la sobriété numérique c’est donc faire un usage responsable de ses ressources informatiques. CQFD ! Faire un usage responsable du numérique permettra de limiter son impact environnemental.
Selon l’Évaluation prospective de l’impact environnemental du numérique en France, menée conjointement par l’ADEME et l’ARCEP et publiée en mars 2023, la mise en œuvre de mesures de sobriété numérique combinée avec la systématisation de l’écoconception pourrait entraîner une réduction de l’empreinte environnementale du numérique d’ici 2030, avec une diminution potentielle de jusqu’à 16 % de l’empreinte carbone par rapport à 2020.
Alors qu’attendons-nous pour nous y mettre ?
Comment le Green IT participe-t-il à la sobriété numérique ?
Depuis 2014, on parle davantage de « numérique responsable » pour souligner que cette approche va au-delà de la simple réduction des impacts environnementaux, englobant également les aspects sociaux et économiques. Au fil du temps, le terme « durable » est devenu largement associé à des considérations environnementales dans l’opinion publique.
Le concept de numérique responsable se décline en trois niveaux principaux : Green IT 1.0, Green IT 1.5 et Green IT 2.0. Ces catégories ne représentent pas une progression linéaire, mais plutôt trois domaines distincts avec des acteurs, des processus décisionnels et des budgets différents. De nombreuses organisations mènent des projets simultanés dans ces trois domaines pour répondre à leurs besoins spécifiques.
Green IT 1 - Mettre en place de bonnes pratiques de sobriété numérique
Green IT 1.5 - Déployer des mesures pour réduire l’impact des SI
Green IT 2 - Miser sur l’écoconception
Comment mettre en œuvre une stratégie de sobriété numérique en 2024 ?
Pour une entreprise, le numérique responsable ne devrait pas être le fruit d’une action isolée. Au contraire, son adoption s’inscrit dans une perspective environnementale plus large, notamment dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Agir de façon méthodique et mesurable
- La première étape de l’entreprise devrait consister à reconnaître les services et les équipements qui ont un impact environnemental élevé. Cela inclut la consommation d’énergie, la production de déchets et l’utilisation des ressources naturelles.
- Cette évaluation doit déboucher sur l’élaboration d’une stratégie responsable, contenant des objectifs spécifiques et mesurables.
- Les actions mises en œuvre devront ensuite être régulièrement évaluées.
Pour que la sobriété numérique soit pleinement efficace, elle doit s’inscrire dans une démarche collective. Si elle émane de la Direction, elle doit néanmoins impliquer tous les services de l’entreprise. La sensibilisation et la formation des salariés sont essentielles, comme pour toute démarche de RSE ou de conduite du changement.
Déployer des solutions Green WiFi
Chez Green WiFi, nous nous engageons à repenser la connectivité pour répondre aux défis actuels tout en préservant notre planète. Notre approche novatrice vise à réduire l’empreinte carbone de la connectivité sur toute sa chaine de valeur. Les leviers d’action sont nombreux : faire le choix de technologies écoénergétiques, optimiser les ressources IT, favoriser la durabilité des équipements, garantir une performance fiable, contribuer à la reforestation… et le tout en répondant à certains enjeux réglementaires.