Qu’est-ce que la pollution numérique ?
La pollution numérique désigne l’ensemble des impacts environnementaux liés au secteur informatique, que ce soit au niveau de la fabrication, de l’utilisation ou du recyclage des équipements et des services numériques.
Selon l’ADEME, la pollution numérique représente jusqu’à 2,5 % des émissions de CO2 totales en France pourrait atteindre 7% d’ici 2040. À l’échelle mondiale, selon un rapport de The Shift Project, le numérique était en 2018 responsable de près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Mais la pollution numérique ne se limite pas au CO2 : elle concerne aussi la consommation d’eau, d’énergie et de ressources, ainsi que la production de déchets électroniques.
Quels sont les principaux facteurs de la pollution numérique ?
La pollution numérique provient de trois sources principales : les terminaux, les réseaux et les centres de données.
- Parmi ces sources, les terminaux (smartphones, ordinateurs, tablettes, téléviseurs, etc.) sont les plus polluants, car ils nécessitent beaucoup de matières premières (métaux rares, plastiques, etc.) et d’énergie pour leur fabrication. Selon une étude conjointe de l’ADEME et de l’Arcep, les terminaux génèrent entre 65 % et 92 % des impacts environnementaux du numérique en France.
- Les centres de données, qui stockent et traitent les données sur des serveurs informatiques, sont la deuxième source de pollution numérique, avec entre 4 % et 20 % des impacts environnementaux.
- Les réseaux, qui permettent la transmission des données entre les terminaux et les centres de données, sont la troisième source de pollution numérique, avec entre 4 % et 13 % des impacts environnementaux.
Des chiffres clés qui font réfléchir
Selon l’Évaluation prospective de l’impact environnemental du numérique en France, menée conjointement par l’ADEME et l’ARCEP et publiée en mars 2023 dans le contexte de croissance continue des usages au rythme actuel, si nous n’intervenons pas d’ici 2030 pour diminuer l’impact écologique du numérique, le volume de données pourrait être multiplié par 6 et le nombre d’appareils augmenterait de près de 65 % par rapport à 2020, principalement en raison de la popularité croissante des objets connectés.
Avec comme conséquences entre 2020 et 2030 :
- Augmentation de l’empreinte carbone du numérique en France : environ + 45% (pour atteindre 25 Mt CO2eq)
- Augmentation de la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) : + 14 %
- Augmentation de la consommation électrique finale en phase d’usage : + 5 % (pour atteindre 54 TWh par an).
Et des leviers identifiés parfaitement alignés avec Green WiFi
Pour réduire l’impact environnemental du numérique d’ici 2030, des mesures existent et sont proposées par l’Ademe et l’Arcep.
- Il est souligné que, outre l’empreinte carbone, un défi majeur pour le numérique est la disponibilité des métaux stratégiques et d’autres ressources nécessaires à la fabrication des terminaux, notamment les téléviseurs, ordinateurs, box internet, smartphones et objets connectés.
- Une approche de « sobriété numérique » est préconisée, débutant par une réflexion sur la nécessité du développement de nouveaux produits ou services numériques, et visant à réduire ou stabiliser le nombre d’équipements. Il est recommandé de prolonger la durée de vie des terminaux en favorisant le reconditionnement et la réparation, tout en sensibilisant les consommateurs à ces pratiques.
- L’écoconception est également mise en avant pour améliorer l’efficacité énergétique, en couvrant non seulement les terminaux, mais aussi l’ensemble des équipements (infrastructures de réseaux et centres de données), ainsi que les modalités de déploiement des réseaux et services numériques.
La mise en œuvre de ces mesures pourrait entraîner une réduction de l’empreinte environnementale du numérique d’ici 2030, avec une diminution potentielle de jusqu’à 16 % de l’empreinte carbone par rapport à 2020.
L’approche Green WiFi s’inscrit parfaitement dans la direction indiquée par ces leviers d’action pour réduire l’impact environnemental du numérique.
En favorisant l’écoconception, la prolongation de la durée de vie des équipements et la sensibilisation des utilisateurs aux enjeux de la sobriété numérique, Green WiFi contribue activement à cette transition vers un numérique plus respectueux de l’environnement.
Réduire la pollution numérique, c’est l’affaire de tous
Face à ces chiffres alarmants, il est urgent d’adopter des gestes simples et efficaces pour réduire la pollution numérique. L’alerte ne date pas d’aujourd’hui mais il est vraiment temps de s’y mettre. Voici quelques conseils pratiques à s’appliquer à soi-même au quotidien :
Pour aller plus loin dans la réduction de votre empreinte carbone, à titre personnel ou pour son entreprise.
De multiples initiatives et plateformes en ligne s’engagent à sensibiliser aussi bien les particuliers que les entreprises aux défis de la pollution numérique.
Leur mission principale est de rendre accessible à tous les bonnes pratiques de sobriété numérique, tout en s’efforçant d’alerter et d’étudier de près tous les enjeux associés. Nous vous conseillons vivement de consulter :
Green WiFi pour accompagner la transition écologique des entreprises
Si les petits gestes du quotidien nous concernent tous et sont faciles à mettre en place, la démarche à suivre pour les entreprises est beaucoup plus lourde et complexe, soumise en plus à un réglementation contraignante.
Dans ce contexte, Green WiFi s’engage à aider toutes les entreprises à réduire leur pollution numérique en proposant des solutions écoénergétiques et durables. En favorisant l’efficacité énergétique des réseaux et en sensibilisant nos clients aux bonnes pratiques numériques, nous contribuons à diminuer l’empreinte carbone du numérique.
Par ailleurs, en accompagnant les entreprises dans le choix de leurs technologies et en promouvant des infrastructures réseau responsables, nous encourageons une transition vers un modèle numérique plus durable.